Quirieu est une paroisse du Dauphiné devenue commune de l'Isère en 1790 et rattachée à Bouvesse-Quirieu en 1845.
Mon arrière-grand-père François Pirodon (1856-1937) est le dernier de sa lignée né en ce lieu.
Située à l’entrée d’une boucle du Rhône, Quirieu était une place forte frontalière du Dauphiné face à la Savoie et un lieu de commerce fluvial avec un port à péage sur le fleuve. Des vestiges de la cité médiévale abandonnée sont encore visibles. L’activité fluviale a continué jusqu’au XIXe siècle.
Anthelme Pirodon (1750-1796), cordonnier né à Amblagnieu (actuellement commune de Porcieu-Amblagnieu) épouse à Quirieu en 1776 Marie Béjat (1755-1816) issue d’une famille déjà répertoriée dans cette paroisse au début du XVIIIe siècle. Le couple vit en ce lieu ainsi que quatre de leurs six enfants devenus adultes. Un fils meurt dans le Haut-Rhin lors de sa conscription et un autre part à Mépieu, un village voisin.
Benoit Pirodon (1789-1860 ; sosa 40) s’unit à une femme de ce dernier village Jeanne Sibert (1793-1854). Cultivateurs au Bayard de Quirieu, ils ont huit enfants dont Laurent (1821-1890) (sosa 20) également cultivateur et puisatier.
Son fils François Pirodon (1856-1937) est le dernier né à Quirieu. Devenu carrier chaufournier, il s’installe à Bouvesse dans le quartier des Usines. La famille déménage à plusieurs reprises et il meurt à 80 ans à Lhuis dans l’Ain sur la rive opposée du Rhône.
Sources : photographie Guilhem Vellut, Annecy, France — Maison forte @ Site médiéval de Quirieu @ Bouvesse-Quirieu ; carte postale : Bibliothèque municipale de Lyon ; archives départementales de l’Isère ; photographie personnelle