Alors que le 10e Salon de Généalogie de Paris 15e approchait, je décidais de préparer mon escapade à la capitale et d'organiser mes recherches sur place.
Etant basée à Lyon, une grande métropole, j'ai des clients dont les ancêtres viennent de la France entière. J'ai pris l'habitude de noter les recherches à effectuer dans tous les départements trouvés et de les grouper pour limiter les déplacements. Sans négliger de compléter régulièrement ma propre généalogie.

Pour cette fois j'avais:
- 2 dossiers de naturalisations
- 1 dossier de FFI
- 2 actes de mariages de plus de 75 ans mais moins de 100 ans à la mairie du 18e
- une vingtaine de déclarations de successions
- et une vingtaine d'actes notariés
sans oublier d'aller au Salon... et de rencontrer mes collègues de l'UPro-G.

Les dossiers de naturalisation nécessitent une réservation d'extrait de cote aux Archives Nationales de Pierrefitte. Les miens n'étaient pas encore disponible. Il faudra revenir.
Les mariages à la mairies du 18ème. Je n'ai pas besoin de copie des actes, juste de les consulter. C'est possible en salle de lecture des Archives municipales de Paris. Un déplacement de moins.
Restent:
- le Service Historique de la Défense à Vincennes. Réservation faite.
- les Archives Municipales de Paris à la Porte des Lilas et le CARAN - Archives Nationales dans le Marais. 10 documents par jour pour les premières; 5 réservations possibles et 5 sur place pour les secondes. Par quoi commencer?

Après avoir sélectionné les documents prioritaires, 10 dans chaque lieu, je décide de me rendre aux Archives municipales. En effet, les successions font souvent référence à des actes notariés: contrat de mariage, donation-partage, inventaire après décès. Il est donc préférable de les étudier en premier.
Pari gagnant ! Une succession m'a renvoyé à un inventaire après décès, mes actes préférés, et mes clients seront ravis de découvrir le contenu de la bibliothèque de leur ancêtre.

La généalogie requiert de l'organisation, de la curiosité et de la patience. Avec à la clé de belles découvertes.
Et comme nous sommes en France, tout se termine autour d'une table, avec les collègues de l'Upro-G.
